Premiers contacts
Fraichement débarqué à l’aéroport de Boston on se dirige vers le poste de douane pour une inspection en profondeur de nos affaires et de nos motivations. Apparemment on doit leur sembler louches car on a droit à plus de deux heures d’interrogatoire, en partie à cause d’un plan indiquant l’emplacement d’une centrale nucléaire abandonnée que nous projetions de visiter pour y faire des photos. Hem... Néanmoins, après de longues discutions, on fini par récupérer nos affaires et direction la sortie.
On va ensuite vers le comptoir des compagnies
de location. Après avoir refusé l’offre de sur-classement onéreuse de la vendeuse (« prenez donc une Ford Mustang c’est
plus adapté pour des garçons de votre âge et puis ça plaira aux filles ») et toutes les assurances, on récupère les clefs
de notre voiture : un Mercury Milan dernier modèle toute neuve.
Premier contact avec les Etats Unis ! On est immédiatement plongé dans le bain de la circulation, sans aucun GPS pour nous guider et en plus il fait nuit noir et il pleut. En essayant de quitter la ville, on passe successivement des quartiers chics (Beacon Street) à la banlieue bien craignos.
A cause du décalage horaire nous sommes tout frais et dispo pour conduire : on décide de prendre la route vers New York dès ce soir histoire de quitter cette grosse agglomération et de trouver plus tard un coin sympa pour se reposer. On se débrouille tant bien que mal pour quitter Boston vers le sud (à la boussole) mais on galère vraiment à cause des panneaux qui n’indiquent pas les noms des prochaines villes. Au bout de quelques heures on s’arrête pour dormir un peu dans un « village » en périphérie de Boston ; on repère un parking sympa (oui, pour économiser on essayera de dormir un maximum dans la bagnole et de se payer des motels de temps en temps quand l’odeur sera trop persistante) et on s’installe pour la nuit. Demain, on ira acheter un GPS.